En plein désert, à l'affût sous un soleil qui le déchire,
un homme attend l'heure de l'assaut. Au cours de
ces longues heures d'attente, il se remémore les
circonstances qui l'ont amené à être enrôlé dans une
guerre qui ne porte même plus ce nom.
Ailleurs, un homme se réveille un matin raccordé
à sa fille de quatre ans par un cordon ombilical.
Il déambule, désemparé, dans une ville en ruine,
l'enfant dans ses bras. Il passe en revue sa vie,
le départ de la mère, son amour paternel infini,
asymétrique.
Deux temps, deux réalités parallèles, mais un seul
univers, le nôtre. Méditation sur la guerre, l'amour
parental, la dérive d'un homme, La peau, l'écorce
est une fable noire, une anticipation onirique,
charnelle, qui dessine la cruelle poésie de la fin d'un
monde.