Si le corps des femmes, gestatrices de l’espèce en devenir, est maltraité, pollué, détruit, c’est toute l’humanité qui est atteinte. Prendre en considération les besoins des femmes, compter sur leur compétence du côté de la pulsion de vie est la condition de toute dynamique de développement durable, avançait Antoinette Fouque au Sommet de la Terre de Rio en 1992. Tel a été le thème abordé fin 2015, lors de la COP 21, par l’Alliance des femmes pour la démocratie lors d’une table-ronde qu’elle a animée et dont les actes font l’objet de la présente publication.