Auteur
:
David Bosc
Editeur
:
Verdier
Date de parution
:
22/08/2013
EAN/ISBN
:
9782864327264
Format
:
22 x 14
Nombre de pages
:
115
Thématique
:
Littérature - Romans et nouvelles
Adhérent
:
Éditions Verdier
Présentation de l'éditeur
L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873,
était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux
menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort
qui allait faire l'amour avant huit jours.En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus
grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est
baigné dans les rivières et dans les lacs.On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue
les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement
les eaux, les vallons, les bois.Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la
nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque
de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé,
délivré de lui-même.De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz,
sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes
expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet
ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ?
Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est
la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.
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