Titres

L'Europe au XVIe siècle : Etats et relations internationales

Auteur : Alain Tallon
Editeur : PUF
Date de parution : 07/07/2010
EAN/ISBN : 9782130530497
Format : 22 x 16
Nombre de pages : 231
Thématique : Sciences humaines et sociales - Histoire

Adhérent : Presses universitaires de France - PUF

Présentation de l'éditeur

Le XVIe siècle européen voit émerger, de façon encore incomplète, un système politique qui perdure pendant les trois siècles d'Ancien Régime, voire au-delà. Les guerres d'Italie se transforment en un combat pour l'hégémonie sur le continent. La naissance d'une nouvelle construction politique, l'empire de Charles Quint, qui se prolonge dans la monarchie catholique de Philippe II, polarise ensuite la politique européenne. Cet ensemble, le premier de l'ère moderne à éprouver l'ivresse et la difficulté d'être une puissance mondiale, peut contenir le royaume de France et, avec plus de peine, l'expansion ottomane. La crise religieuse née de la Réforme protestante n'est pas sans conséquences politiques, nourrissant guerres civiles et complots, alimentant les tensions entre États protestants et catholiques, mais aussi les espoirs d'une nouvelle unité de la Chrétienté, ou encore le souci de libérer les États des contraintes confessionnelles. Le présent ouvrage s'attache aussi aux nouvelles structures de la vie internationale : la diplomatie permanente devient le mode de relations normales entre les États, contribuant à une homogénéisation des pratiques politiques ; la gestion d'une information toujours plus dense et le développement inédit d'une administration propre du politique modifient l'exercice du pouvoir ; les exigences nouvelles de la guerre sont le moteur d'un développement de la puissance étatique qui n'est cependant jamais uniforme ou linéaire.Sans juxtaposer des histoires nationales, ce livre propose une vision synthétique des évolutions politiques de l'Europe de la Renaissance et des guerres de Religion. Tout en restant attentif aux particularités des divers États qui la composent, il dessine des traits communs dans la conception patrimoniale du pouvoir, le développement d'une société de cour, la construction toujours précaire d'identités collectives. S'appuyant sur les recherches les plus récentes des diverses historiographies européennes, il en restitue les interrogations sur cette première modernité qui ne nous est plus immédiatement familière, mais qui, dans son éloignement même, nous fait partager son inquiétude sur la fragilité du politique.


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