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Mieux cerner l'édition marocaine

mars 2017

Il existe peu de données économiques au Maroc sur l’édition. Des sources gouvernementales indiquent que l’édition et imprimerie auraient totalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 3 756 millions de dirhams (DH), soit 352 millions d’euros, la dépense annuelle moyenne par habitant en livres serait de 1 DH.

Synthèse établie par Jean-Guy Boin.


Il existe peu de données économiques au Maroc sur l’édition. Des sources gouvernementales indiquent que l’édition et imprimerie auraient totalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 3 756 millions de dirhams (DH), soit 352 millions d’euros, la dépense annuelle moyenne par habitant en livres serait de 1 DH.


Deux rapports récents fournissent des informations qui apportent quelques éléments sur la production éditoriale, la traduction et les aides publiques.

 

 

Rapport sur l’état de l’édition et du livre au Maroc

 

Le rapport sur l’état de l’édition et du livre au Maroc, relatif à la littérature et aux sciences humaines et sociales, est établi par la Fondation du Roi Abdul-Aziz, à Casablanca.

C’est à l’occasion du Salon international de l’édition et du livre de Casablanca (le SIEL), qui s’est tenu en février 2017, qu’a été publiée la deuxième édition de ce rapport.

 

La Fondation du Roi Abdul-Aziz œuvre dans les domaines de la production et de la diffusion de l’information bibliographique, une action qu’elle mène à travers un suivi de l’activité éditoriale au Maroc, dans le Maghreb, dans le monde arabe et, plus largement, à l’international, développant et alimentant des banques de données bibliographiques mises à disposition des chercheurs et du grand public.

 

Elle date l’amorce d’un décollage de l’édition marocaine à il y a une trentaine d’années. C’est, selon elle, à compter de 1985 que la production annuelle, toujours dans les domaines de la littérature et des sciences humaines et sociales, va doubler et, dans le même temps, que l’équilibre linguistique entre l’arabe et le français est rompu avec un recul continu, depuis, de la part de la production de livres en français.

 

Les auteurs du rapport précisent que "compte tenu de la non-structuration du marché éditorial marocain, de son éclatement et de l’absence d’une réelle politique de distribution couvrant le territoire national, la recension de toutes les publications parues durant l’année précédant la tenue du SIEL est très difficile et qu’en conséquence chacun des deux rapports (2014-2015 et 2015-2016) présente la production de deux années". En fait, plutôt que de deux années, il s’agit d’une année et quelques mois puisque, à titre d’exemple, "la Fondation n’a pu acquérir, et donc recenser, que 1 046 ouvrages publiés en  2016 (contre 1 636 pour 2015 et 1 618 pour 2014)."

Cela est dû au fait que les acquisitions de titres 2016 ne seront définitives que quelques mois après le Salon de Casablanca.

 

Ils ajoutent que dans deux ans ils disposeront d’informations qui permettront de publier un rapport présentant les données sur cinq ans (de 2014 à 2018) ; ce sera la première fois que l’on disposera ainsi de statistiques les plus complètes possibles pour la littérature et les sciences humaines au Maroc.

 

Pour lire l'intégralité de cet article et voir les statistiques, veuillez télécharger le PDF dans l'onglet Plus d'infos.

 


Jean-Guy Boin

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