Titres

Jean Prouvé : les maisons de Meudon : 1949-1999. Il faut des maisons usinées : conférence de Jean Prouvé, 1946

Editeur : Ed. de la Villette
Date de parution : 10/09/2003
EAN/ISBN : 9782903539696
Format : 21 x 16
Nombre de pages : 211
Thématique : Art - Architecture et urbanisme

Adhérent : Éditions de La Villette

Présentation de l'éditeur

Avant de participer à la réalisation du CNIT à La Défense, à la conception du Pavillon de l’aluminium ou de présider le jury du Centre Georges Pompidou, Jean Prouvé déclarait fièrement, à l’orée des années cinquante : « Je suis prêt à fabriquer des maisons en grande série, comme Citroën l’a fait dès 1919 pour les automobiles… le temps de la brouette est passé ! Le fer, l’acier… c’est mon truc ! Avec le fer, on construit vite et solide. » L’opportunité pour une telle démonstration lui est fournie par le chantier expérimental de Meudon (1951-1952). Un instant on a pu croire qu’abandonnant les techniques traditionnelles de construction, la France devenait pionnière en matière de maisons préfabriquées, du moins tel est le pari que proposa le célèbre ingénieur et industriel Jean Prouvé qui s’était déjà illustré dans la production de mobilier et d’éléments de construction en tôle d’acier pliée.
Les quatorze maisons de l’opération de Meudon lui procurent l’occasion d’une expérimentation en série d’une part sur les maisons à portique issues de recherches effectuées une dizaine d’années plus tôt et reprises en 1944 pour les pavillons pour sinistrés, d’autre part sur les maisons à coques mises au point à cette occasion dans la foulée de la solution inventée pour la couverture de l’imprimerie Mame (1949-1950).
Outre les aléas administratifs, financiers et constructifs, cette monographie retrace, depuis les différentes phases de la conception, l’épopée de l’opération à l’aide de nombreux documents d’archive inédits, tout en interrogeant les habitants et traquant les transformations apportées par ces derniers. L’ensemble est complété par un document rare, le texte d’une conférence prononcée en 1946 par Prouvé au propos très prémonitoire puisqu’elle avait pour intitulé : « Il faut des maisons usinées. »


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