Léo, surnommé «l'africain», est flic et
arpente les banlieues. Il est, selon ses
supérieurs, une «sorte de détective
intellectuel mâtiné d'un ethnologue
caractériel». Il vit à l'hôtel et passe
ses nuits dans les cafétérias d'autoroutes.
Il n'a jamais sommeil et a
l'impression de n'avoir jamais trouvé les
limites du continent de la misère.
Avec l'aide de sarah, chasseuse de scoop
branchée qui transforme le fait divers
social en show télévisé, il part à la
recherche d'un mystérieux tueur qui
balance de jeunes arabes du haut
des immeubles d'une cité pourrie.
Autrefois, léo avait cru à la police
comme issue au chaos, mais aujourd'hui,
il est bien revenu de ses illusions.
L'homme qui voulait parler au monde
est le premier roman noir d'olivier
arnaud. Entre cauchemar climatisé et
rêve éveillé, il fustige dans un style
très personnel le monde de la
«communication» où les messages
sont de plus en plus dépourvus de sens.