Ce livre, dont Pierre Vidal-Naquet nous dit qu’il le portait en lui depuis un demi-siècle, commence aux environs de 355 av.J.-C., lorsque Platon rédige le Timée et le Critias.
Assurément, Platon a puisé dans la culture de son temps, mais le mythe du continent perdu, inséparable d’une Athènes également imaginaire, est son œuvre propre. Il n’y a pas à chercher l’Atlantide ni dans les profondeurs du temps ni dans celles de la mer : elle n’existe pas. C’est un mythe qui a connu bien des développements et bien des péripéties, il était temps que sa longue histoire fût écrite en français.
Historien, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et co- directeur de la collection Histoire, Pierre Vidal-Naquet est l’auteur de nombreux essais sur la Grèce ancienne, notamment aux Belles Lettres.