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Autres - Autres
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Flammarion Médecine Sciences
Présentation de l'éditeur
«Un seul être possède des armes extérieures à son corps et donc
non génératrices d'inhibition, c'est l'homme.» Cette phrase de
Konrad Lorenz, prix Nobel de physiologie, souligne un point crucial
des rapports de force entre les hommes. Le temps du corps à corps
strict est depuis longtemps révolu : la main ne tient plus l'épée, le
bras ne porte plus le bouclier, l'ennemi est tenu chaque fois que
possible hors du champ de vision. La militarisation des atomes, des
molécules chimiques et des micro-organismes a considérablement
élargi le champ des capacités de destruction, à l'heure où les vecteurs
balistiques peuvent survoler les continents. La perte du contrôle et du
rétrocontrôle, physique et sensoriel, de l'usage de la force conduit à des
frappes aveugles, non graduées ou disproportionnées.Aujourd'hui, seuls les médecins voient et touchent les victimes de la
guerre et du terrorisme.Ce livre est coordonné par Chantal Bismuth, professeur de médecine
à Paris VII ; elle a dirigé le service de réanimation toxicologique de
l'hôpital Fernand-Widal à Paris. Ancienne auditrice de l'Institut des
Hautes Études de Défense nationale, elle a été conseiller de défense
auprès du ministère de la Santé et est actuellement consultante
internationale en toxicologie. Elle a codirigé l'ouvrage avec Patrick
Barriot, médecin anesthésiste-réanimateur dont la carrière militaire
s'est déroulée au sein d'unités opérationnelles : Brigade des
sapeurs-pompiers de Paris, 11e division parachutiste, Antenne
chirurgicale avancée, Unités d'intervention de la Sécurité civile. Il est
aujourd'hui responsable, au sein d'une société civile, du département
des «Risques biologiques liés aux nouvelles technologies».Cet ouvrage, rédigé par des médecins et marqué par la contribution du
général Pierre-Marie Gallois et de l'écrivain Vladimir Volkoff, s'adresse
à tous ceux qui ont pour mission d'assurer la protection des populations
civiles, d'organiser les secours et de traiter les victimes. Il constitue
également, pour les médias et les citoyens, un outil de travail et de
réflexion sur un sujet sensible, trop souvent livré à la désinformation.
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